1 - L'étude technique

​Parce que tout projet doit être bien pensé en amont, la phase d'étude technique va déterminer la faisabilité du projet. 

Il y a peu de limitations, les installateurs sont capables de poser sur des toitures en  tuiles, ardoises, revêtements souples, tôles métalliques ou fibrociment... Néanmoins, ce n'est pas parce qu'ils savent le faire qu'on peut le faire !

​Notre expérience est prépondérante pour déterminer si on est en mesure de poser sur tel ou tel support, en fonction de son âge et de sa nature. En revanche, il peut arriver que l'on doive faire appel à un bureau d'études pour vérifier la solidité de la structure porteuse.

Pour la réinjection de l'électricité, il convient de déterminer si la ligne d'alimentation du producteur est suffisamment conséquente pour absorber l'énergie produite. C'est très souvent le cas pour les petites puissances jusqu'à 6kW, mais lorsque l'on pose un générateur photovoltaïque plus conséquent, certains travaux de raccordement peuvent s'avérer nécessaires et il convient de les anticiper.

2 - L'analyse de rentabilité

​Lorsque l'analyse technique effectuée, nous faisons un chiffrage des coûts de l'opération :

• Les matériels et la main d'œuvre ;
• Les formalités administratives et l'attestation Consuel ;
• Les coûts éventuels de raccordement au réseau.

​Une fois que le coût global de l'opération est déterminé, il faut déterminer quel sera le mode de valorisation retenu. En fonction de votre consommation, et du prix auquel vous payez l'électricité, il faudra choisir entre revente totale, autoconsommation totale ou autoconsommation avec revente du surplus. Cette dernière s'avère être le meilleur choix la plupart du temps, mais la baisse du prix des batteries pourrait très vite modifier cette tendance.

Vous trouverez dans notre analyse votre économie réalisée annuellement, et le temps de retour sur investissement. Son calcul fait intervenir une estimation de votre taux d'autoconsommation, et d'autres paramètres comme la baisse de rendement des panneaux (-0,8%/an), la hausse annuelle du coût de l'électricité (+2 % ?), ou les coûts engendrés par un prêt éventuel.